C' est un roc !... c'est un pic !... C'est un cap ! Que dis-je, c'est un cap ? C'est une péninsule !
N'oublions pas que Gérard Depardieu a tenu le rôle de Cyrano de Bergerac il y a tout juste 20 ans ... On se demande bien d'ailleurs la nécessité de lui avoir fait porter un faux nez ....
Allez j'envoie, et la fin de l'envoi , je touche !!
hop vite fait, un p'tit copier-coller pour nous rafraîchir la mémoire :
Ah ! Non ! C'est un peu court, jeune homme ! On pouvait dire... oh ! Dieu ! ... bien des choses en somme... En variant le ton, —par exemple, tenez : Agressif : « moi, monsieur, si j'avais un tel nez, Il faudrait sur le champ que je me l'amputasse ! » Amical : « mais il doit tremper dans votre tasse : Pour boire, faites-vous fabriquer un hanap ! » Descriptif : « c'est un roc ! ... c'est un pic... c'est un cap ! Que dis-je, c'est un cap ? ... c'est une péninsule ! » Curieux : « de quoi sert cette oblongue capsule ? D'écritoire, monsieur, ou de boîte à ciseaux ? » Gracieux : « aimez-vous à ce point les oiseaux Que paternellement vous vous préoccupâtes De tendre ce perchoir à leurs petites pattes ? » Truculent : « ça, monsieur, lorsque vous pétunez, La vapeur du tabac vous sort-elle du nez Sans qu'un voisin ne crie au feu de cheminée ? » Prévenant : « gardez-vous, votre tête entraînée Par ce poids, de tomber en avant sur le sol ! » Tendre : « faites-lui faire un petit parasol De peur que sa couleur au soleil ne se fane ! » Pédant : « l'animal seul, monsieur, qu'Aristophane Appelle hippocampelephantocamélos Dut avoir sous le front tant de chair sur tant d'os ! » Cavalier : « quoi, l'ami, ce croc est à la mode ? Pour pendre son chapeau c'est vraiment très commode ! » Emphatique : « aucun vent ne peut, nez magistral, T'enrhumer tout entier, excepté le mistral ! » Dramatique : « c'est la Mer Rouge quand il saigne ! » Admiratif : « pour un parfumeur, quelle enseigne ! » Lyrique : « est-ce une conque, êtes-vous un triton ? » Naïf : « ce monument, quand le visite-t-on ? » Respectueux : « souffrez, monsieur, qu'on vous salue, C'est là ce qui s'appelle avoir pignon sur rue ! » Campagnard : « hé, ardé ! C'est-y un nez ? Nanain ! C'est queuqu'navet géant ou ben queuqu'melon nain ! » Militaire : « pointez contre cavalerie ! » Pratique : « voulez-vous le mettre en loterie ? Assurément, monsieur, ce sera le gros lot ! » Enfin parodiant Pyrame en un sanglot : « Le voilà donc ce nez qui des traits de son maître A détruit l'harmonie ! Il en rougit, le traître ! » —Voilà ce qu'à peu près, mon cher, vous m'auriez dit Si vous aviez un peu de lettres et d'esprit : Mais d'esprit, ô le plus lamentable des êtres, Vous n'en eûtes jamais un atome, et de lettres Vous n'avez que les trois qui forment le mot : sot ! Eussiez-vous eu, d'ailleurs, l'invention qu'il faut Pour pouvoir là, devant ces nobles galeries, Me servir toutes ces folles plaisanteries, Que vous n'en eussiez pas articulé le quart De la moitié du commencement d'une, car Je me les sers moi-même, avec assez de verve, Mais je ne permets pas qu'un autre me les serve.
11 commentaires:
C'est le jeu des 7 erreurs ? :-p
...On pourrait le croire. Mais non,
Depardieu m'inspire!
En les passant très vite, on dirait du morphing!!
Le maître est prêt pour Avatar 2
il "faut dégraisser le mammouth" ... auteur connu
il y a aussi la contrepétrie hyper connue " mammouth écrase les prix...
sa Mammut elle est assurée à la Matmut ?
C' est un roc !... c'est un pic !... C'est un cap ! Que dis-je, c'est un cap ? C'est une péninsule !
N'oublions pas que Gérard Depardieu a tenu le rôle de Cyrano de Bergerac il y a tout juste 20 ans ... On se demande bien d'ailleurs la nécessité de lui avoir fait porter un faux nez ....
Allez j'envoie, et la fin de l'envoi , je touche !!
hop vite fait, un p'tit copier-coller pour nous rafraîchir la mémoire :
Ah ! Non ! C'est un peu court, jeune homme !
On pouvait dire... oh ! Dieu ! ... bien des choses en somme...
En variant le ton, —par exemple, tenez :
Agressif : « moi, monsieur, si j'avais un tel nez,
Il faudrait sur le champ que je me l'amputasse ! »
Amical : « mais il doit tremper dans votre tasse :
Pour boire, faites-vous fabriquer un hanap ! »
Descriptif : « c'est un roc ! ... c'est un pic... c'est un cap !
Que dis-je, c'est un cap ? ... c'est une péninsule ! »
Curieux : « de quoi sert cette oblongue capsule ?
D'écritoire, monsieur, ou de boîte à ciseaux ? »
Gracieux : « aimez-vous à ce point les oiseaux
Que paternellement vous vous préoccupâtes
De tendre ce perchoir à leurs petites pattes ? »
Truculent : « ça, monsieur, lorsque vous pétunez,
La vapeur du tabac vous sort-elle du nez
Sans qu'un voisin ne crie au feu de cheminée ? »
Prévenant : « gardez-vous, votre tête entraînée
Par ce poids, de tomber en avant sur le sol ! »
Tendre : « faites-lui faire un petit parasol
De peur que sa couleur au soleil ne se fane ! »
Pédant : « l'animal seul, monsieur, qu'Aristophane
Appelle hippocampelephantocamélos
Dut avoir sous le front tant de chair sur tant d'os ! »
Cavalier : « quoi, l'ami, ce croc est à la mode ?
Pour pendre son chapeau c'est vraiment très commode ! »
Emphatique : « aucun vent ne peut, nez magistral,
T'enrhumer tout entier, excepté le mistral ! »
Dramatique : « c'est la Mer Rouge quand il saigne ! »
Admiratif : « pour un parfumeur, quelle enseigne ! »
Lyrique : « est-ce une conque, êtes-vous un triton ? »
Naïf : « ce monument, quand le visite-t-on ? »
Respectueux : « souffrez, monsieur, qu'on vous salue,
C'est là ce qui s'appelle avoir pignon sur rue ! »
Campagnard : « hé, ardé ! C'est-y un nez ? Nanain !
C'est queuqu'navet géant ou ben queuqu'melon nain ! »
Militaire : « pointez contre cavalerie ! »
Pratique : « voulez-vous le mettre en loterie ?
Assurément, monsieur, ce sera le gros lot ! »
Enfin parodiant Pyrame en un sanglot :
« Le voilà donc ce nez qui des traits de son maître
A détruit l'harmonie ! Il en rougit, le traître ! »
—Voilà ce qu'à peu près, mon cher, vous m'auriez dit
Si vous aviez un peu de lettres et d'esprit :
Mais d'esprit, ô le plus lamentable des êtres,
Vous n'en eûtes jamais un atome, et de lettres
Vous n'avez que les trois qui forment le mot : sot !
Eussiez-vous eu, d'ailleurs, l'invention qu'il faut
Pour pouvoir là, devant ces nobles galeries,
Me servir toutes ces folles plaisanteries,
Que vous n'en eussiez pas articulé le quart
De la moitié du commencement d'une, car
Je me les sers moi-même, avec assez de verve,
Mais je ne permets pas qu'un autre me les serve.
Bon, après cet extrait du film, j'arrête, c'est promis .
http://www.youtube.com/watch?v=KMvf6uClTrM
Non, au contraire, c'est bien...
J'ai beaucoup aimé ce film et surtout les dialogues dans le nez heu,la bouche de Depardieu...
Je trouve qu'il a comme un air de Snoopy le Gégé à la mode Cricri
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