samedi 20 juin 2009

...Allez viens Jeff, vieeeens!!!!


4 commentaires:

  1. Les vieux ne parlent plus ou alors seulement parfois du bout des yeux
    Même riches ils sont pauvres ils n'ont plus d'illusions et n'ont qu'un cœur pour deux
    Chez eux ça sent le thym le propre la lavande et le verbe d'antan
    Que l'on vive à Paris on vit tous en province quand on vit trop longtemps
    Est-ce d'avoir trop ri que leur voix se lézarde quand ils parlent d'hier
    Et d'avoir trop pleuré que des larmes encore leur perlent aux paupières
    Et s'ils tremblent un peu est-ce de voir vieillir la pendule d'argent
    Qui ronronne au salon qui dit oui qui dit non qui dit " je vous attends"

    Les vieux ne rêvent plus leurs livres s'ensommeillent leurs pianos sont fermés
    Le petit chat est mort le muscat du dimanche ne les fait plus chanter
    Les vieux ne bougent plus leurs gestes ont trop de rides leur monde est trop petit
    Du lit à la fenêtre puis du lit au fauteuil et puis du lit au lit
    Et s'ils sortent encore bras dessus bras dessous tout habillés de raide
    C'est pour suivre au soleil l'enterrement d'un plus vieux l'enterrement d'une plus laide
    Et le temps d'un sanglot oublier toute une heure la pendule d'argent
    Qui ronronne au salon qui dit oui qui dit non et puis qui les attend

    Les vieux ne meurent pas ils s'endorment un jour et dorment trop longtemps
    Ils se tiennent par la main ils ont peur de se perdre et se perdent pourtant
    Et l'autre reste là le meilleur ou le pire le doux ou le sévère
    Cela n'importe pas celui des deux qui reste se retrouve en enfer
    Vous le verrez peut-être vous la verrez parfois en pluie et en chagrin
    Traverser le présent en s'excusant déjà de n'être pas plus loin
    Et fuir devant vous une dernière fois la pendule d'argent
    Qui ronronne au salon qui dit oui qui dit non qui leur dit " je t'attends"
    Qui ronronne au salon qui dit oui qui dit non et puis qui nous attend

    RépondreSupprimer
  2. Une manie de vieux garçon
    Moi j'ai pris l'habitude
    D'agrémenter ma sollitude
    Aux accents de cette chanson

    {Refrain:}
    Quand je pense à Fernande
    Je bande, je bande
    Quand j' pense à Felicie
    Je bande aussi
    quand j' pense à Léonor
    Mon dieu je bande encore
    Mais quand j' pense à Lulu
    Là je ne bande plus
    La bandaison papa
    Ça n' se commande pas.

    C'est cette mâle ritournelle
    Cette antienne virile
    Qui retentit dans la guérite
    De la vaillante sentinelle.

    Afin de tromper son cafard
    De voir la vie moins terne
    Tout en veillant sur sa lanterne
    Chante ainsi le gardien de phare

    Après la prière du soir
    Comme il est un peu triste
    Chante ainsi le séminariste
    A genoux sur son reposoire.

    A l'Etoile où j'était venu
    Pour ranimer la flamme
    J'entendis émus jusqu'au larmes
    La voix du soldat inconnu.

    Et je vais mettre un point final
    A ce chant salutaire
    En suggérant au solitaire
    D'en faire un hymme national.

    RépondreSupprimer
  3. Ben dis-donc, j'arrive juste à temps pour le récital!..
    Ne manquent plus que Brassens, Bécaud, Ferrat, Férré, Leclerc, Trenet...la liste n'est pas exhaustive!..De quoi illustrer encore de belles pages du blog!
    Bon dimanche!...
    JC

    RépondreSupprimer