samedi 4 décembre 2010

Hiver 54...

4 commentaires:

Brigitte a dit…

Tellement vraie hélas ce que chante Jacques Dutronc !!...

Sept cent millions de chinois
Et moi, et moi, et moi
Avec ma vie, mon petit chez-moi
Mon mal de tête, mon point au foie
J'y pense et puis j'oublie
C'est la vie, c'est la vie

Quatre-vingt millions d'indonésiens
Et moi, et moi, et moi
Avec ma voiture et mon chien
Son Canigou quand il aboie
J'y pense et puis j'oublie
C'est la vie, c'est la vie

Trois ou quatre cent millions de noirs
Et moi, et moi, et moi
Qui vais au brunissoir
Au sauna pour perdre du poids
J'y pense et puis j'oublie
C'est la vie, c'est la vie

Trois cent millions de soviétiques
Et moi, et moi, et moi
Avec mes manies et mes tics
Dans mon p'tit lit en plume d'oie
J'y pense et puis j'oublie
C'est la vie, c'est la vie

Cinquante millions de gens imparfaits
Et moi, et moi, et moi
Qui regarde Catherine Langeais
A la télévision chez moi
J'y pense et puis j'oublie
C'est la vie, c'est la vie

Neuf cent millions de crève-la-faim
Et moi, et moi, et moi
Avec mon régime végétarien
Et tout le whisky que je m'envoie
J'y pense et puis j'oublie
C'est la vie, c'est la vie

Cinq cent millions de sud-américains
Et moi, et moi, et moi
Je suis tout nu dans mon bain
Avec une fille qui me nettoie
J'y pense et puis j'oublie
C'est la vie, c'est la vie

Cinquante millions de vietnamiens
Et moi, et moi, et moi
Le dimanche à la chasse au lapin
Avec mon fusil, je suis le roi
J'y pense et puis j'oublie
C'est la vie, c'est la vie

Cinq cent milliards de petits martiens
Et moi, et moi, et moi
Comme un con de parisien
J'attends mon chèque de fin de mois
J'y pense et puis j'oublie
C'est la vie, c'est la vie

Christian Arnould a dit…

...Cette chanson a plus de fond que le personnage qui l'interprète...
(Désolé, j'apprécie moyennement Jacques Dutronc...
Si, dans "Van Gogh" grâce à Pialat)
Je me trompe peux-être, mais il vieillit aussi mal que Delon (tu me pardonne si je me trompe)

Brigitte a dit…

C'est sûr que Dutronc a moins de profondeur que Brel, Ferré, ou Ferrat, mais ces derniers, malgré tout leur talent, me foutent le bourdon. Et Pialat aussi, peut-être encore plus.

En revanche Barbara et Brassens , j'adooore !

J'ai opté depuis bien longtemps et pour bien des raisons pour l'humour et la dérision, les meilleures valeurs-refuge qui soient, enfin, à mon humble avis.
Bref, la politique de l'autruche c'est souvent mon truc. Mon truc en plumes bien entendu !!...

Christian Arnould a dit…

Je te comprends chère Brigitte...