mercredi 23 juillet 2008

Pont d'Haroué




1 commentaire:

Anonyme a dit…

Depuis longtemps perdue au fond de ma mémoire

Une rivière transie sous un ciel de moire

Coule tendre regret vers la mer improbable

En hiver les roseaux cassent comme du sable.



Le Mouzon passe au pied de mon humble maison

Il emporte les branches des arbres qui se noient

Et l’âme de parents qui sous le chagrin ploie

D’être laissée si seule à la rude saison.



La valise bouclée est pleine de remords

Le train s’est égaré pour la dernière fois

L’herbe s’est refermée sur les anciennes voies

Le magicien du temps a fait payer ses sorts.



Dans le creux de l’été la chanson joue encore

Le feuillage des chênes que le soleil inonde

Danse dans le vent frais et ses rayons sur l’onde

Taquinent sur le sable la perche qui s’endort.